Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen : la question de la dangerosité des produits se pose toujours
Le gouvernement a reconnu l'état de catastrophe industrielle, mais des questions demeurent. 160 fûts de sulfure d'hydrogènes doivent encore être sortis du site de l'incendie.
À Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), à deux kilomètres de l'usine, Christophe Chavoutier, un huissier de justice, vient faire des relevés des traces de l'incendie de l'usine Lubrizol chez un particulier. Il prélève ce qui pourrait être un reste du toit en amiante qui a brûlé. Mercredi 2 octobre, les autorités admettent que des questions demeurent sur les conséquences de l'incendie, à commencer par les risques à long terme sur la santé des habitants.
Une décontamination en cours
L'inquiétude règne également chez les sapeurs-pompiers intervenus pendant l'incendie. Plusieurs d'entre eux se sont plaints de nausées et de vomissements. Sur le site de Lubrizol, les travaux de sécurisation se poursuivent. Les hangars détruits par l'incendie seront bientôt décontaminés et les bâtiments de stockage seront recouverts d'une bulle de confinement.
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