Incendie d'une usine à Rouen : gérer l'angoisse après le traumatisme
Une cellule de soutien psychologique a été ouverte mardi 1er octobre pour accompagner les habitants de Rouen (Seine-Maritime) après l'incendie de l'usine Lubrizol. France 2 a rencontré une femme qui se dit traumatisée.
À Rouen (Seine-Maritime), après l'incendie de l'usine Lubrizol jeudi 26 septembre, des traumatismes subsistent. "J'ai besoin qu'on sache ce que j'ai vécu et qu'on m'aide", explique une Rouennaise interrogée par France 2 et qui habite à 150 m du lieu de l'accident. Une aide qu'elle va chercher auprès d'une cellule psychologique ouverte mardi 1er octobre.
"Aider la population à affronter la réalité"
16 personnes ont déjà témoigné leurs inquiétudes. "On est vraiment dans quelque chose pour aider la population à affronter la réalité", explique Christian Navarre, responsable de la cellule d'urgence médicopsychologique. Un numéro vert a été mis en place pour toutes les demandes liées à l'incendie. Mais certaines questions restent sans réponse pour les communes éloignées du centre-ville de Rouen. Le risque sanitaire demeure toujours dans la région.
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