Retrouvez ici l'intégralité de notre live #ROUEN
22h32 : "On est un dommage collatéral de Lubrizol". Notre reporter, Robin Prudent, s'est rendu dans la petite ville de Bihorel (Seine-Maritime) qui fait partie des 112 communes visées par un arrêté préfectoral sanitaire dans le département. Voici son reportage.

(ROBIN PRUDENT / FRANCEINFO)
20h44 : Bonsoir @anonyme, aucun "silence" de notre part, nous venons de publier un article à ce sujet. Nous avons en effet contacté le Sdis de la Seine-Maritime, qui explique qu'il s'agit de "la procédure classique". Dès lors qu'un examen est prescrit dans le cadre de la médecine du travail, seul le médecin du travail prescripteur reçoit les résultats des analyses par le laboratoire qui les a effectuées. Ce dernier est ensuite en charge de les transmettre à l'agent concerné.
20h44 : Pouvez-vous m'expliquer cette information sur les analyses de sang des pompiers qui sont inaccessibles et qui circule en-dehors des médias et que personne ne reprend ? D'ailleurs pourquoi ce silence de votre part comme des autres médias ? Extrait :"Fabien, 33 ans, est un pompier professionnel de Rouen. Depuis jeudi, il a passé environ quarante heures sur le site incendié de Lubrizol. «Et aujourd’hui, on me dit que mes propres résultats d’analyses me sont inaccessibles, qu’elles doivent rester confidentielles, s'alarme-t-il. Comment voulez-vous qu'on ne devienne pas paranos ?» "
20h19 : Bonsoir @anonyme, cela fait peut-être un moment que vous n'êtes pas passé dans ce live ou que vous n'avez pas consulté nos articles. Je vous invite à taper "Rouen" dans ce live pour y retrouver toutes nos informations. Je vous ai également concocté une petite liste sur les différents points que vous soulevez :
- Les propos du préfet sont à retrouver dans ce direct.
- Les témoignages des habitants de Rouen sont à retrouver ici ou ici.
- L'exercice du droit de retrait des enseignants est consultable ici.
Enfin, tous nos contenus sur le sujet de l'incendie de l'usine Lubrizol et ses conséquences sont à consulter
ici.
20h22 : Margaux va falloir vous renseigner sur la situation à Rouen et faire correctement votre métier de journaliste. Où sont relayés dans votre live les propos du préfet, les témoignages des habitants rouennais, l'information selon laquelle une centaine de professeurs ont exercé un droit de retrait dans divers établissements scolaires. Bref, il y a plus important que l'athlétisme...
20h11 : "Le secteur dont l'activité est le plus touché, c'est bien évidemment les agriculteurs (...). Une indemnisation sera clairement assurée mais ce n'est pas l'Etat, c'est l'industriel qui a la responsabilité d'indemniser, de payer toutes les indemnisations résultants de ce qui s'est passé sur le site industriel", a expliqué la ministre Elisabeth Borne devant la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale. Son intervention est à suivre ici.
19h25 : Les autorités ont-elles empêché un pompier, engagé dans l'incendie de l'usine Lubrizol, d'accéder à ses résultats d'analyses ? Vous avez été nombreux à nous poser la question. Notre journaliste, Adeline Mullet, y répond dans cet article.

(LOU BENOIST / AFP)
19h09 : "Les analyses ont été réalisées le plus précocement possible, elles continueront aussi longtemps que nécessaire", assure la ministre, ajoutant que les services de l'Etat recherchent à présent des "polluants ayant émis en petite quantité ou ayant des effets à plus long terme".
19h03 : "Notre rôle n'est pas de rassurer coûte que coûte mais de dire la vérité. Toutes les informations et données seront rendues publiques au fur et à mesure", assure la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, devant la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale. Vous pouvez l'écouter ici.
18h59 : Vous êtes nombreux à me signaler les tweets du journaliste Hugo Clément à propos de l'incendie de Rouen. Ce dernier explique, photos et vidéos à l'appui, que des morceaux d'amiante ont été retrouvés dans le jardin d'un habitant qui vit à 2 km de l'usine. "Des morceaux de fibrociment, projetés lors de l’incendie, peuvent être retrouvés autour du site. Il convient de ne pas les manipuler et leur enlèvement sera organisé dans le cadre d’une filière spécialisée", avait indiqué la préfecture hier dans ce communiqué.
18h54 : Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, est auditionnée par la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, à propos de l'incendie de Lubrizol. Vous pouvez suivre son intervention en direct ici.
17h57 : "La catastrophe Lubrizol n'est pas un incident local. C'est une catastrophe technologique, économique et écologique d'ampleur nationale, qui doit être traitée comme telle." Plus de cent maires et élus interpellent dans une lettre le Premier ministre. Dans ce courrier, ils demandent à Edouard Philippe "d'engager le gouvernement et l'Etat" pour répondre aux "peurs, angoisses et questionnements" nés de l'incendie. Plus d'informations dans notre article.
17h50 : Pierre-André Durand ajoute qu'à cause d'un "changement des vents, d'autres communes" ont pu être "incommodées" par les odeurs. Il a rappelé la responsabilité de l'entreprise pour résoudre ce problème.
17h50 : "Sur le site de l'entreprise, nous avons imposé à l'entreprise, qui devra assumer ses responsabilités, une série d'opérations de remise en état", indique le préfet, qui évoque l'évacuation des fûts. Cela permettra "d'éliminer une première source d'odeurs et d'émanations potentielles".

17h44 : Comme hier, nous retrouvons le préfet de Seine-Maritime, Pierre-André Durand, pour un point quotidien sur les suites de l'incendie dans l'usine Lubrizol. La conférence de presse est à voir en direct via ce lien.
15h25 : Il aura fallu attendre cinq jours. Cinq jours avant que la préfecture finisse par publier sur son site internet la liste des 5 253 tonnes de produits chimiques parties en fumée dans l'incendie de l'usine Lubrizol. Cette attente a alimenté la défiance et le doute. "Mensonge d'Etat", écrivent les uns. "Omerta", scandent les autres. Franceinfo vous explique pourquoi les autorités ont mis autant de temps.

(LOU BENOIST / AFP)
14h28 : Ce numéro sera joignable 7 jours sur 7 de 8 à 20 heures et opérationnel à partir de 15 heures, ce mercredi.
14h26 : Le gouvernement a mis en place un numéro vert, le 0 800 009 785, pour répondre aux questions des habitants inquiets après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, a annoncé ce midi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
14h23 : Depuis l'incendie dans l'usine Lubrizol, les habitants de Rouen sont nombreux à porter des masques anti-pollution. Mais une pharmacienne interrogée par France 3 doute de leur efficacité: "Je ne suis pas en capacité de savoir si réellement, ça a un intérêt pour filtrer ce qu'on respire à Rouen."
13h52 : La création d'une commission d'enquête transpartisane sur l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen est "dans les tuyaux" au Sénat. Elle devrait être actée formellement "prochainement", a confirmé à l'AFP le président du groupe LR Bruno Retailleau.
10h51 : L'Assemblée nationale ouvre une mission d'information sur l'incendie de Lubrizol, a appris franceinfo auprès de l'entourage de son président Richard Ferrand. Cela signifie qu'une délégation va étudier le problème avant de remettre en rapport. Celle-ci sera mise sur pied mardi prochain, a précisé le député PCF Sébastien Jumel sur LCI.
09h17 : Le gouvernement va demander des "contrôles de sécurité" supplémentaires aux usines dites "Seveso". "C'est un contrôle supplémentaire que nous demandons aux industriels d'effectuer, de manière à nous assurer que tout va bien", a annoncé sur Europe 1 la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
09h10 : Bonjour à vous.
• Des traces de plomb ont été relevées à certains endroits du sol touchés par des suies. Selon le préfet, toutefois, elles sont "vraisemblablement imputables à des traces historiques", c'est-à-dire à une pollution préexistante à l'incendie.
• Concernant d'éventuelles dioxines, les analyses sont en cours et les résultats devraient être communiqués progressivement "d'ici vendredi", selon la ministre Elisabeth Borne.
09h10 : Merci, y a-t-il de la dioxine et du plomb ? Merci.
08h45 : "Des parlementaires veulent une enquête parlementaire et je trouve ça très bien. L'Etat n'a rien à cacher et les autorités n'ont rien à cacher. Je ne sais même pas quel serait l'intérêt des autorités sanitaires de cacher des choses. C'est très bien une enquête parlementaire."
"Nous sommes obligés d'évaluer trois types de risques : les produits inhalés, les produits au contact et les produits qui seront éventuellement ingérés, explique-t-elle par ailleurs sur France Inter. Ce ne sont pas forcément les mêmes produits et les mêmes toxicités." FRANCE INTER
08h39 : La ministre de la Santé Agnès Buzyn est favorable au principe d'une enquête parlementaire après l'incendie de l'usine Lubrizol. "C'est très bien, ça permet de montrer ce qu'on a fait", explique-t-elle sur France Inter.
08h32 : Bonjour @Faustine. La liste complète des produits présents dans l'usine a été publiée hier soir. Elle est disponible à cette adresse sur le site de la préfecture (dix produits dans l'entrepôt 5, pdf). Vous trouverez également la nomenclature de ces produits et les 479 fiches de sécurité, qui recensent notamment les risques en cas de combustion.
08h31 : Peut-on voir la liste des produits détenus dans l’usine ?
08h08 : En 2010, un arrêté préfectoral avait demandé à l'industriel de bâtir un mur couvre-feu à un endroit précis, selon le site Mediapart. Mais cet ouvrage, poursuit le site, n'était toujours pas érigé en 2016. La ministre répond à franceinfo qu'elle n'est "pas capable" de dire si le mur était bien présent lors de l'incendie de Lubrizol. Elle rappelle qu'en 2017, ses services avaient mis en demeure l'industriel pour qu'il révise son système de sécurité anti-incendie.
07h59 : "Dès qu'on a pu, on a rendu publique cette liste. On est sur un site classé, sur lequel il y a un certain nombre de produits. On a des arrêtés qui autorisent ces sites, où on a tous les produits possibles sur le site avec les quantités maximales. Ces arrêtés ne sont plus publics depuis les attentats pour éviter de mettre sur la place publique les produits qui peuvent être contenus dans ces sites. On a mis une pression très forte sur l'industriel pour avoir cette liste."
La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, revient sur la publication des produits contenus sur le site de Lubrizol. Elle assure sur franceinfo que le gouvernement a mis une "pression très forte" sur l'industriel pour obtenir les données. "On a cherché les dioxines, on attend encore les résultats. On les aura progressivement d'ici vendredi", ajoute-t-elle encore.
07h51 : Les autorités ont publié la liste des produits qui ont brûlé sur le site de Lubrizol. La députée Delphine Batho, de son côté, estime qu'il reste trop de zones d'ombre et réclame l'ouverture d'une enquête parlementaire. Le député LFI Eric Coquerel avait déjà formulé une telle demande.
FRANCEINFO
07h48 : Plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier à Rouen pour réclamer des explications après l'incendie de l'usine Lubrizol. "On attend toujours des réponses à nos questions, on voudrait savoir ce qu’il y avait dans les fûts", m'a expliqué une participante. Je vous raconte l'ambiance sur place.

LOU BENOIST / AFP
07h29 : Voici pour les opérations menées directement sur le site. La préfecture n'a pas précisé la suite des opérations, une fois que les fûts endommagés auront été évacués.
07h40 : Bonjour à vous. Un spécialiste de l'élimination des déchets industriels s'est rendu sur place hier en début d'après-midi, explique la préfecture. Une tente fermée (55 x 25 mètres) sera installée sur la zone et "mise en dépression" pour que les flux d'air soient dirigés vers l'intérieur. Les fûts seront déplacés "dans une benne appropriée en les manipulant avec une pelle à pinces". Des brumisateurs d'eau seront installés autour de la tente pour "intercepter les éventuelles molécules odorantes résiduelles".
07h27 : On parle de 160 fûts qu’il faut évacuer mais savons-nous ce qu’ils vont de venir ? Ne vont-ils pas être entreposés loin des yeux mais pas plus sécurisés ?
06h44 : La Croix évoque également le climat de suspicion qui règne parfois sur place. Une "défiance qui vient de loin", analyse le quotidien.

06h36 : "Le malaise persiste, l'Etat joue la transparence", écrit Le Figaro, après la manifestation de Rouen et la publication des analyses. "Face aux accusations d'opacité, l'exécutif tente de corriger le tir".

06h12 : Ce matin, la presse revient encore largement sur la situation à Rouen. "Sortir du brouillard", titre Libération, alors que la population nourrit parfois des inquiétudes.
