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Feux de forêt : avant l'été, la sécurité civile se dit mieux équipée pour "être au plus près" du risque d'incendie

En octobre dernier, Emmanuel Macron avait promis de renforcer les moyens des pompiers pour éviter que les forêts françaises ne s'embrasent à nouveau cet été. De nouveaux véhicules ont été livrés mais les soldats du feu mise aussi beaucoup sur l'expertise météo.
Article rédigé par franceinfo - Mélanie Kuszelewicz
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Un pompier en intervention lors d'un feu de dans la forêt de Brocéliande, à Campénéac (Morbihan), le 13 août 2022. (MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE / MAXPPP)

Face au risque d'incendies cet été et en attendant la livraison de camions et d'avions aux pompiers d'ici deux à quatre ans, l'État passe par de la location de moyens aériens, explique Francois Pradon, le chef d'état major de la securité civile : "On aura dix hélicroptères bombardiers d'eau qui seront loués alors que l'année dernière nous n'en avions que deux. Nous avons quatre Air Tractor qui contiennent à peu près 3 000 litres d'eau. Et nous avons un Dash, un neuvième, pour combler le manque des quatre Canadair qui ont été achetés mais qui ne sont pas encore arrivés".

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Ces locations de véhicules sont la traduction des "moyens renforcés" promis par Emmanuel Macron en octobre dernier. Le chef de l'État se rend vendredi 2 juin sur la base aérienne de Nîmes-Garons où une partie du centre national avancé de la sécurité civile sera délocalisée cet été. L'objectif est de mieux coordonner la prévention et la lutte contre les feux de forêts.En plus des moyens aériens, la sécurité civile sera dotée de 51 colonnes, contre 44 l'année dernière. "La colonne, précise Francois Pradon, c'est 12 camions feu de forêt et cinq véhicules de commandement pour 75 personnes et qui permettent d'aller faire des renforts".

L'expertise de Météo France et de l'ONF

Les équipes de ce centre de coordination nationale seront notamment constituées des agents de l'Office nationale des forêts (ONF) et d'experts de Météo France qui fourniront des analyses plus précises sur les facteurs de danger. "Cette analyse permettra de mieux disposer des moyens pour être au plus près et essayer d'éteindre les feux avant qu'ils prennent des proportions, espère le chef d'état major de la securité civile. Avec leurs analyses instantannées, ils pourront me dire si le vent va forcir, si l'humidité va monter ou pas quand on aura des départs de feu importants". 

Farnçois Pradon se dit satisfait des moyens alloués mais reste tout de même extrêmement prudent et vigilant. L'an dernier, 72 000 hectares, dont 60 000 hectares de forêts, sont partis en fumée en France, et 60 000 personnes avaient dû être évacuées en raison des incendies.

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