Argentine : des feux de forêt continus dans neuf provinces du sud du pays, dont l'un dure depuis un mois
Pour l'heure, ni blessé, ni évacuation n'ont été déplorées dans cette zone accidentée à très faible densité de population.
Les températures avoisinent les 40 degrés. En cette fin de semaine, les pompiers ont été mobilisés sur des feux de forêt dans neuf des 23 provinces d'Argentine. Parmi ces feux, l'un est actif depuis plus d'un mois et il a détruit près de 6 000 hectares de végétation, sans blessés ni évacuations à ce jour. "C'est un des feux les plus graves que nous ayons eu dans la région", a déclaré vendredi 14 janvier à l'AFP Lorena Ojeda, directrice des opérations du SNMF, sur les lieux de cet incendie en cours depuis le 6 décembre.
Près d'une centaine de pompiers et personnel de soutien, appuyés par cinq avions et quatre hélicoptères, combattent le plus tenace de ces feux près du Lac San Martin, dans le Parc national Nahuel Huapi, non loin de la ville touristique de Bariloche (1 500 km au sud-ouest de Buenos Aires), selon le Service national de gestion du feu (SNMF). Le vent et les températures élevées, de 35 à 40 degrés avec des pointes au-dessus, "contribuent à la propagation continue du feu", avec des prévisions météorologiques "de précipitations qui pourraient ne pas suffire", a souligné Lorena Ojeda.
Aucune victime ni évacuation pour le moment
Au total, ce sont environ 5 900 hectares de "forêt andine indigène", avec un mélange de cyprès, bambou, ñire (hêtre austral), mayten (arbre de la famille des fusains), notro (arbuste des protéacées) qui ont été touchés par les flammes. Mais ni blessé, ni évacuation n'ont été déplorées dans cette zone accidentée à très faible densité de population. "Le feu est à 50 km de Bariloche, mais il n'y pas de risque d'évacuation pour le moment", ont précisé les pompiers à l'AFP.
Les incendies dans les zones forestières du sud et du centre de l'Argentine, un pays d'une superficie plus de cinq fois supérieure à la France, sont une occurrence endémique des été austraux. Mais habituellement moins dans les zones littorales, ou plusieurs sont pourtant signalés cet été.
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