Allemagne : des dizaines de singes tués dans un incendie provoqué par des lanternes chinoises
L'abri parti en fumée au zoo de Krefeld hébergeait notamment des orangs-outans, des ouistitis et des chimpanzés.
Réveillon tragique au zoo de Krefeld, en Allemagne. Plusieurs dizaines de singes ont été tués, la nuit du Nouvel An, dans l'incendie de leur abri, causé par des lanternes chinoises volantes. Le feu a ravagé, peu après minuit, le bâtiment des singes de ce zoo, qui abritait notamment des orangs-outans, des ouistitis et des chimpanzés. Les pompiers ont pu empêcher la propagation de l'incendie mais selon la police, au moins 30 singes sont morts.
Seuls deux chimpanzés ont survécu, ainsi qu'une famille de gorilles logée dans un bâtiment adjacent. "Par miracle, ils ne sont que légèrement blessés et pris en charge par plusieurs vétérinaires du zoo", a écrit l'établissement sur sa page Facebook (en allemand). Le zoo restera fermé mercredi 1er janvier, les employés étant "sous le choc" après cette "effroyable tragédie", selon la direction.
Une enquête pour "incendie criminel par négligence"
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'incendie aurait été provoqué par des lanternes chinoises volantes, pourtant interdites. Les policiers, qui enquêtent sur un "incendie criminel par négligence", espèrent déterminer leur provenance en analysant notamment les conditions atmosphériques et la direction du vent.
Ce sinistre risque de relancer le débat en cours en Allemagne sur les feux d'artifice, pétards surpuissants et autres lanternes volantes, particulièrement prisés des Allemands la nuit du Nouvel An, mais qui causent chaque année des blessures, voire des décès, et polluent l'atmosphère.
L'association allemande de protection des animaux est immédiatement montée au créneau pour demander l'interdiction des feux d'artifice à proximité des zoos, fermes et chenils. Cet incendie apporte, selon l'association, "une terrible preuve des conséquences dramatiques pour les animaux que peuvent avoir" ce type de célébrations "incontrôlées".
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