Débat autour de la sécurité des sites Seveso
Les récentes attaques et incidents suscitent des interrogations sur la sécurité de ces sites sensibles.
L'incendie de la raffinerie de Berre-l'Etang (Bouches-du-Rhône) de mardi fait suite à l'attaque perpétrée par Yassin Salhi à l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) fin juin. Ces deux sites font partie des 1 171 sites industriels classés Seveso. Particulièrement sensibles, ils sont censés être très protégés.
Mais les récents événements mettent en lumière des défauts dans les moyens de sécurisation. Sur ces 1 171 sites Seveso (du nom d'une ville italienne victime d'une catastrophe chimique en 1976), 656 ont un seuil haut de dangerosité, 515 ont un seuil bas.
Le gouvernement s'en mêle
Les directives Seveso imposent une série de mesures destinées à prévenir les accidents et les actes de malveillance. Mais les moyens de sécurisation sont parfois sommaires. À Berre-l'Etang, le grillage d'enceinte qui entoure les cuves offre de nombreuses possibilités d'accès.
Le gouvernement veut remédier à ces failles et demande aux industriels de renforcer leur surveillance interne et leurs dispositifs de sécurité.
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