Ille-et-Vilaine : les corps d'un couple et de leur fille découverts dans une maison près de Rennes
Une lettre a été retrouvée, apparemment signée de la main du père. "Il annonçait mettre fin à ses jours ainsi qu'à ceux de sa compagne et de sa fille", a déclaré le procureur de la République de Rennes mercredi.
Trois personnes d'une même famille, deux femmes et un homme, ont été retrouvées sans vie, mercredi 23 novembre, dans une maison à Saint-Jacques-de-La-Lande (Ille-et-Vilaine), à proximité de Rennes, a annoncé le parquet.
"Sur place, les corps des trois personnes décédées ont été découverts par les pompiers. L'homme a été retrouvé pendu, la femme allongée sur son lit et leur fille sur le sol de sa chambre", a déclaré Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, dans un communiqué, confirmant une information de Ouest-France.
Il s'agit d'un père de famille, âgé de 50 ans et employé au département d'Ille-et-Vilaine en tant qu'agent de maintenance d'un collège, de sa femme, âgée de 62 ans, retraitée, et de leur fille de 25 ans.
Une lettre retrouvée au domicile
Mercredi après-midi, les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux, une rue pavillonnaire, car l'employeur de la jeune femme s'inquiétait de son absence. "Les premières constatations médico-légales ont révélé l'existence de traumatismes sur le corps de la femme [sexagénaire]. Aucune trace de violence n'était en revanche visible sur le corps de sa fille", a précisé le magistrat, ajoutant que des autopsies ont été ordonnées "afin de déterminer précisément les causes des décès".
"Un écrit a été retrouvé au domicile de la famille, apparemment signé de la main de l'homme, dans lequel il annonçait mettre fin à ses jours ainsi qu'à ceux de sa compagne et de sa fille. Il attribuait ses actes à un mal-être pouvant être en lien avec une maladie grave dont il serait atteint", a ajouté Philippe Astruc.
Une famille inconnue de la justice
Un examen de comparaison d'écriture doit être fait pour vérifier l'origine de cet écrit. Une enquête de flagrance a été ouverte et confiée à la sûreté départementale d'Ille-et-Vilaine sous la qualification d'assassinats. Aucun élément relevé ne laisse à ce stade entrevoir une intervention extérieure.
La famille était inconnue de l'autorité judiciaire, tant sur le plan pénal que civil et notamment au niveau des affaires familiales. Aucune plainte ni main courante n'a été recensée les concernant, d'après la même source.
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