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"Honte", "bêtise", "tristesse" : la classe politique consternée après la dégradation de la tombe du général de Gaulle

La tombe du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) a été vandalisée, en pleine Journée nationale de la Résistance.

Article rédigé par franceinfo
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La tombe du général de Gaulle, le 28 mai 2017 à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne).  (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

La tombe du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) a été vandalisée samedi 27 mai par un individu, en pleine Journée nationale de la Résistance, sans que le caveau ne soit toutefois touché. Même s'il n'y a pas de caractère politique derrière cet acte, selon le maire de la ville, la classe politique française dans son ensemble a vivement réagi dans la foulée.

Emmanuel Macron, président de la République, affirme avoir appris "avec émotion" l'acte de "vandalisme perpétré contre la tombe du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises". Le chef de l'Etat affirme qu'il "s'est assuré auprès de la préfète de la prompte réparation de la sépulture" et que "toutes les actions requises en réponse à cet acte seront conduites dans les meilleurs délais".

Edouard Philippe, Premier ministre, a partagé sur Twitter sa "tristesse et sa consternation" en apprenant cet "acte contre la France".

Le porte parole et secrétaire d'Etat en charge des relations avec le Parlement qualifie lui cet acte de "bêtise"

La ministre des Armées Sylvie Goulard a demandé du respect pour les combattants. 

Pour le ministre de l'Economie, les vandales "n'ont pas atteint la mémoire" du général.

François Fillon, ancien Premier ministre (LR), fait part de sa "profonde indignation devant la profanation de la tombe du Général de Gaulle, qui insulte la France et la mémoire de la Résistance".

Pour Nicolas Sarkozy, il s'agit d'une insulte faite à la France. 

Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, s'est dit blessé en tant que patriote.

Yves Jégo, député UDI de Seine-et-Marne, a quant à lui réclamé des sanctions pour l'auteur de ce qu'il qualifie de "profanation"

Pour Gérard Larcher, président LR du Sénat , les profanateurs "salissent notre histoire".

Pour Florian Philippot, député européen FN, cet acte de vandalisme est une "infamie"

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