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Homme abattu à l'aéroport d'Orly : les militaires de l'opération Sentinelle, toujours en première ligne

Un individu a tenté de désarmer une militaire samedi matin, à l'aéroport d'Orly-Sud (Val-de-Marne), avant d'être abattu.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Un militaire de l'opération sentinelle aux abords du musée du Louvre, à Paris, le 30 décembre 2016. (MAXPPP)

Un homme a été abattu, samedi 18 mars, à l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne). Il venait de tenter de dérober l'arme d'une militaire de l'opération Sentinelle. Ce n'est pas la première fois qu'un soldat est ainsi attaqué dans le cadre de cette mission, qui représente une mobilisation sans précédent de l'armée sur le territoire national depuis la guerre d'Algérie.

>> Enquête, réactions : suivez notre direct après l'attaque de militaires à l'aéroport d'Orly

Quelque 7 000 militaires déployés

Depuis l'attentat contre Charlie Hebdo, en janvier 2015, un total de 7 000 militaires sont déployés en permanence en France. La moitié de cet effectif se trouve en région parisienne. En cas d'attentat ou d'événement d'envergure à protéger, ces moyens, fournis par l'armée de terre, peuvent être portés à 10 000 hommes.  

Leur mission : protèger des sites religieux (synagogues, mosquées..), particulièrement exposés au risque terroriste, ou très fréquentés, comme les lieux touristiques, les gares et les aéroports.

A l'origine, les soldats étaient postés à l'entrée des sites sensibles. Mais désormais, ils sont davantage en patrouilles, un mode opératoire jugé plus efficace par l'armée et qui les rend moins repérables et vulnérables. Ils sont toutefois présents "de manière quasi permanente" sur certains sites très fréquentés comme les aéroports ou les musées.

Une cible privilégiée

Comme les policiers, les militaires de l'opération sentinelle représente une cible privilégiée. Le 3 février, un homme armé d'une machette a agressé des agents de cette opération, dans l'enceinte du carrousel du Louvre. Un militaire a ouvert le feu pour riposter, blessant sérieusement l'assaillant.

Le 1er janvier 2016, un Français d'origine tunisienne à bord d'une voiture a foncé sur quatre militaires en faction devant la mosquée de Valence. Le véhicule est revenu à la charge à deux reprises. Les militaires ont ouvert le feu au deuxième assaut, blessant l'attaquant à la jambe et au bras.

Le 3 février 2015, trois militaires en faction devant un centre communautaire juif ont été agressés au couteau à Nice. Ils patrouillaient devant un immeuble abritant l'antenne locale du Consistoire juif et une radio juive ont été attaqués. Deux d'entre eux sont légèrement blessés.

"Dans chaque épisode, [les soldats] ont fait preuve d'une grande maîtrise qui est dûe en grande partie à leur entraînements répétés", a insisté le ministre de la Défense, samedi.

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