Cet article date de plus de quatre ans.

Hérault : deux personnes gravement blessées par des morsures de chiens

Deux chiens ont gravement blessé deux promeneurs vendredi à Saint-Bauzille-de-Putois (Hérault). L'une des deux victimes a dû être opérée en urgence.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Hérault
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Saint-Bauzille-de-Putois (Hérault). (GOOGLE MAPS)

Deux passants ont été gravement blessés après avoir été mordus, vendredi 3 janvier, par deux chiens de race Cane Corso, dans la commune de Saint-Bauzille-de-Putois, rapporte France Bleu Hérault. La municipalité avait déjà multiplié les recours pour maîtriser ces chiens qui avaient déjà posé problème.

Les deux victimes de l'attaque ont été transportées au service d'urgence de Montpellier et de Ganges. "L'une d'elle est sortie, mais doit encore se rendre régulièrement à l'hôpital, l'autre a été opérée dimanche [5 janvier] et est immobilisée pendant trois semaines", précise le maire de la commune. "C'est la première fois qu'une attaque aussi grave se produit", s'indigne Michel Issert.

L'un des deux chiens reste introuvable

D'après le maire de Saint-Bauzille-de-Putois, ces chiens ont à plusieurs reprises fait peur aux habitants et ont même déjà tué d'autres chiens. "J'avais pris deux arrêtés avant cette attaque : un pour analyser le comportement des chiens, un autre pour demander aux propriétaires de fermer hermétiquement leur chenil, pour que les chiens ne puissent pas sortir tout seul", raconte Michel Issert à France Bleu. "Cela fait cinq ans que j'ai alerté le procureur de la République et la gendarmerie. À chaque fois que je vois un chien qui divague, j'envoie une photo aux gendarmes", affirme-t-il.

Depuis l'attaque, l'un des deux chiens a été mis à la fourrière, le deuxième reste introuvable. Les deux autres chiens des propriétaires ont également été placés. Si le couple veut les récupérer, il n'y a qu'une seule solution selon Michel Issert : "Ils doivent faire les travaux et je dois le vérifier personnellement".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.