Hérault : des pilleurs de tombe activement recherchés après avoir ouvert un cercueil dans une chapelle du cimetière à Agde
Selon France Bleu Hérault, une sépulture a été ouverte dans la nuit de samedi à dimanche par une ou plusieurs personnes dans le cimetière d'Agde.
Une enquête de police est ouverte à Agde dans l'Hérault après la profanation d'un tombeau, rapporte France Bleu Hérault mardi 17 novembre. La sépulture a été ouverte dans la nuit de samedi à dimanche par une ou plusieurs personnes. Une plainte a été déposée par la famille. Ce cercueil est celui d'une femme issue de la communauté des gens du voyage, décédée en 2015. La police scientifique s'est rendue sur place pour relever les possibles empreintes laissées sur place. Les images des caméras de vidéosurveillance à proximité sont examinées par les enquêteurs.
"Nous sommes bouleversés"
Les pilleurs de tombe espéraient trouver de l'or et des bijoux, ils repartent finalement bredouilles. En fait, c'est le mari de la défunte, qui a constaté cette profanation dimanche 15 novembre. Une statuette placée devant le tombeau de la défunte avait été déplacée. Et les joints d'étanchéité (en silicone) de la porte gauche de la sépulture avaient disparu.
Le nonagénaire se rend tous les jours sur la tombe de son épouse Jeanine, décédée à l'âge de 72 ans. "Nous avons l'impression d'enterrer une seconde fois notre mère, explique André, l'un des six enfants. Nous sommes bouleversés." Très affaibli et gravement malade, Marcel, le mari de la défunte n'en dort plus la nuit et ne mange plus.
Cette profanation n'a pas pu être commise par une seule et même personne, assure le responsable du cimetière d'Agde. Cet employé communal n'a jamais vu un acte si odieux depuis sa prise de fonction il y a 25 ans. "La porte de la chapelle est trop lourde. Il faut être plusieurs pour la déplacer", a-t-il indiqué. Les auteurs toujours en fuite encourent jusqu'à sept ans de prison pour violation de sépulture en cas de circonstance aggravante (vol avec dégradations et en groupe).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.