Haute-Vienne : un quadragénaire reconnaît des agressions sexuelles sur des fillettes et posséder "a minima un million" de fichiers pédopornographiques
Un homme de 43 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi 5 octobre pour des "agressions sexuelles sur mineurs" et pour "détention, cession et importation et enregistrement d'images pédopornographiques", indique lundi la police nationale à France Bleu Limousin. Le suspect a été interpellé mardi 3 octobre à Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne) où il réside, par des policiers du groupe de la protection des familles. Le quadragénaire est décrit comme "un homme désociabilisé vivant dans un appartement insalubre".
En garde à vue, le mis en cause a avoué une partie des faits qui lui sont reprochés. Il est visé par trois plaintes déposées en Haute-Vienne pour des agressions sexuelles sur des fillettes de son entourage proche. Des enfants d'amis, précise la police nationale dans son communiqué. Il a reconnu les faits pour deux d'entre elles, âgées de 9 et 10 ans. Il a expliqué avoir agressé sexuellement l'une d'elles, "plusieurs fois pendant plusieurs mois" et pour la seconde "ne l'avoir touchée qu'une fois". En revanche, il nie toute agression pour la troisième enfant.
Le quadragénaire a d'abord tenté de "minimiser son implication"
Concernant la détention, diffusion et importation d'images pédopornographiques, cet homme de 43 ans a été "identifié" par les enquêteurs spécialisés en cybercriminalité, au sein de l'Office central des atteintes aux personnes de Paris. Il a d'abord tenté de "minimiser son implication", explique la police nationale. Il a assuré ne détenir "que 10 000 fichiers". Puis, le quadragénaire a finalement avoué posséder "a minima un million" de fichiers répréhensibles, après avoir été confronté aux preuves réunies par les enquêteurs. Il a été "établi qu'un grand nombre de fichiers était diffusé en permanence au profit d'un ou de plusieurs réseaux", précise la police nationale.
Deux perquisitions ont été menées à son domicile. La première a permis de saisir "une dizaine de disques durs, six ordinateurs portables, un vidéo-projecteur, deux caméscopes, plusieurs cartes SIM, et divers supports numériques". La seconde perquisition "numérique" menée sur différents forums a permis selon les enquêteurs de "dévoiler l’ampleur de son implication dans la diffusion, la captation d’images pédopornographiques".
Le mis en cause était déjà connu pour des faits de détention d’images pédopornographiques depuis 2015, "faits pour lesquels, il avait purgé une peine de prison de six mois en 2018". Il sera jugé le 27 novembre par le tribunal de Limoges.
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