Harcèlement scolaire : une interpellation dans un collège faire polémique
Devant le collège d’Alfortville (Val-de-Marne), mercredi 20 septembre, il n’y a qu’un seul sujet de conversation : l’arrestation en plein cours d’un élève de 3ème, suspecté de harcèlement. Lundi, il a quitté la salle, menottes aux poignets. "On était en cours de SVT. La principale est arrivée. Elle nous a dit que la police allait faire une intervention. Quatre policiers sont arrivés. Ils ont appelé le nom. Quand il s’est levé, ils lui ont attrapé le bras", témoigne une jeune fille. Une autre assure : "Après l’intervention, tout le monde a été choqué."
Une méthode mise en doute
La méthode interroge. Fallait-il intervenir en plein milieu du cours, devant les élèves ? Selon un syndicat d’enseignants, les policiers auraient pu procéder autrement. "Normalement, si on doit faire une interpellation, on attend une récréation, le temps du repas le midi ou la sortie. On ne vient pas interpeller un élève devant ses camarades", indique Jean-Rémi Girard, président du SNALC. Pour le gouvernement, les policiers ont agi en conformité avec l’accord du parquet.
La victime présumée est scolarisée dans un autre établissement. Âgée de 15 ans, transgenre, elle a été la cible de violentes insultes et de menaces de mort sur les réseaux sociaux.
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