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Grenoble : opération de police à l'aube dans le quartier de la Villeneuve

Une trentaine de voitures sont arrivées tôt ce matin dans le quartier grenoblois, théâtre de récentes violences urbaines. Quatre hommes, dont deux mineurs, ont été placés en garde à vue. L'un d'eux a finalement été relâché. Une opération menée à la veille de la visite de Brice Hortefeux sur place, et 15 jours après les violences dans ce quartier sensible de Grenoble.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 2min

ACTUALISE A 21h30 :

Ils sont arrivés à l'aube. Plusieurs dizaines de membres du GIPN et du Raid, une cinquantaine de CRS et des enquêteurs de la police judiciaire se sont rendus ce matin dans différents lieux du quartier de la Villeneuve. L'opération n'aura duré qu'une heure, donnant lieu à quatre interpellations, deux hommes majeurs et deux mineurs.

Ce soir, trois d'entre eux ont vu leurs gardes à vue prolongées. Ils sont âgés de 15, 19 et 24 ans. Le quatrième, âgé de 17 ans et demi, n'est pas prolongé, “en l'absence d'éléments suffisants permettant de l'impliquer”, précise une source judiciaire.

De source proche de l'enquête, cette opération avait lieu dans le cadre de
l'information judiciaire sur le braquage du casino d'Uriage. L'un des deux auteurs avait été tué au cours d'une fusillade avec la police, ce qui avait entraîné plusieurs nuits de violences. L'autre auteur présumé est en fuite.
_ Des menaces de mort avaient ensuite été adressées aux policiers de la BAC impliqués dans la fusillade.

Mais selon des sources proches du dossier, le complice de Karim Boubouda, le braqueur tué, ne figure pas parmi les personnes interpelées. L'opération de ce matin visait, selon ces sources, visait à tenter d'identifier ce complice. Le mineur de 15 ans serait actuellement auditionné dans ce but.

Brice Hortefeux est attendu demain sur place pour "faire le point de la
situation" avec le nouveau préfet de l'Isère, l'ancien policier Eric Le Douaron.

Vendredi dernier, Nicolas Sarkozy s'était déjà rendu à Grenoble, où il avait prononcé un discours très musclé. Le chef de l'Etat avait notamment annoncé que les personnes d'origine étrangère ayant porté atteinte à un policier ou un gendarme pourrait être déchues de la nationalité française.