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Grand Est : soupçonné d'agressions sexuelles, le médecin régional de la police suspendu

Il est soupçonné d'avoir abusé de jeunes adjointes de sécurité lors de visites médicales. 

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Lorraine
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Le médecin exerçait "depuis plus de 20 ans" au sein des forces de l'ordre, selon un policier. (FRANCOIS DESTOC / MAXPPP)

Le médecin inspecteur régional de la police de la région Grand Est, basé à Metz (Moselle) est suspendu de ses fonctions, révèle France Bleu Lorraine jeudi 7 février. Il a été placé en garde à vue, puis placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer. Il est soupçonné d'agressions sexuelles sur des jeunes adjointes de sécurité lors de visites médicales. Le parquet de Reims a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Le médecin âgé d'une cinquantaine d'années était chargé d'examiner les policiers accidentés, les blessés en service et faisait passer les visites médicales à Metz, pour les dix départements de la zone Est de la police.

Médecin peu apprécié

Plusieurs adjointes de sécurité ont décrit le même scénario, lors de la visite d'aptitude physique, obligatoire pour intégrer l'école de police. Le docteur aurait pratiqué des palpations mammaires, des caresses des seins, "assez longues alors que le médecin n'est pas gynécologue", explique une source policière. Plusieurs d'entre elles ont porté plainte, et le parquet de Reims a saisi l'IGPN.

Le médecin exerçait "depuis plus de 20 ans" à la police. "Depuis au moins huit ans, il y avait des doutes sur son compte", a indiqué un policier à France Bleu Lorraine. Un autre policier parle d'un médecin controversé, peu apprécié des fonctionnaires de police : "Un tout puissant qui régnait sur la zone Est, un intouchable". Le parquet de Reims "n'infirme pas et ne confirme pas" les informations de France Bleu Lorraine. L'IGPN n'a pas souhaité faire de commentaire.

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