Georges Tron visé par une information judiciaire pour viols en réunion
Georges Tron et son adjointe à la culture vont donc être présentés à un juge d'instruction, après leur garde à vue prolongée. C'est lui qui tranchera pour ou contre leur mise en examen. Un juge des libertés et de la détention décidera ensuite d'éventuelles mesures de détention provisoire ou de contrôle judiciaire.
Préalable à une possible mise en examen, le parquet d'Evry a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour "agressions sexuelles et viols en réunion par personne ayant autorité". Des faits passibles des assises et une qualification "hardie", selon l'avocat de Georges Tron, M° Olivier Schnerb.
La procureure d'Évry a, dans la foulée, requis la mise en examen de l'ancien secrétaire d'État et de sa collaboratrice.
Immunité parlementaire ou non
C'est l'aboutissement d'une enquête préliminaire ouverte le 25 mai pour viol et agression sexuelle, après que deux anciennes employées municipales de Draveil ont porté plainte contre le secrétaire d'État à la fonction publique et maire de Draveil.
_ Une plainte qui a entraîné sa démission du gouvernement, quatre jours plus tard. Les enquêteurs de la PJ de Versailles auraient depuis recueilli de nombreux témoignages, certains venant étayer les accusations des deux femmes. Pourtant, selon son avocat, il "continue de contester avec fermeté, agressivité et combativité".
Après sa démission, Georges Tron doit mécaniquement retrouver son siège de député la semaine prochaine. Mais s'il est placé en détention ou sous contrôle judiciaire, le bureau de l'Assemblée devra se réunir pour décider de lever ou non son immunité parlementaire.
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