Les premières fleurs ont été déposées mercredi 23 décembre devant la caserne d’Ambert (Puy-de-Dôme), où les gendarmes tués durant la nuit étaient affectés. En intervention à 20 kilomètres de là, dans le village de Saint-Just, mardi 22 décembre, ils ont trouvé la mort et laissent derrière eux une commune endeuillée, à quelques jours des fêtes. "Personnellement, je suis très touché, parce que je connaissais bien un des gendarmes, déclare le maire d’Ambert, Guy Gorbinet, à France Télévisions. […] On a perdu trois enfants sur notre commune et sur notre territoire." Une commune sidéréeLes 170 habitants du village où a eu lieu le drame sont abasourdis par la violence des évènements survenus durant la nuit. "Trois gendarmes de tués, c’est quand même malheureux pour la fin de l’année, confie l’un d’eux. Finir comme ça, ce n’est pas normal." Un autre est sous le choc : "C’est triste, c’est horrible. Il n’y a pas de mots pour le décrire." Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est arrivé en fin de matinée, mercredi 22 décembre, sur les lieux du drame. Il a déclaré avoir "une pensée particulière pour les quatre orphelins", "les veuves" et "toutes les forces de l’ordre".