Grasse : les zones d'ombre de l'enquête
Le procureur de la République a apporté de nouveaux éléments dans l'enquête concernant la fusillade du lycée de Grasse (Alpes-Maritimes) ce samedi 18 mars.
Le jeune Killian, après 48 heures de garde à vue, a reconnu son projet criminel. Il l'a même revendiqué : depuis plusieurs semaines, il s'apprêtait à passer à l'acte. Il a même constitué un arsenal, avec un fusil à pompe, un pistolet à grenaille, un revolver et des engins explosifs.
Des cibles bien précises
Mais il ne voulait pas agir au hasard, il avait déterminé des cibles dans sa tête, des élèves de sa classe avec lesquels il avait des différends. Mais il n'aurait pas été un souffre-douleur en quête de vengeance. "Il n'évoque pas lui-même le terme de harcèlement. Il semblait animé à l'égard d'un certain nombre de victimes - le nombre reste à déterminer, entre 8, 13 ou 14 - d'un ressentiment tel qu'il souhaitait s'en prendre à leurs jours", explique Fabienne Atzori, le procureur de la République de Grasse. Le jeune Killian postait sur la messagerie de sa classe des vidéos ultras violentes.
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