Fralib : la justice casse le plan social
Fralib n'était peut-être pas tellement rentable, mais Unilever ne l'a pas vraiment senti - le chiffre d'affaires du groupe a continué de croître... Tel est, en substance, ce qu'a jugé la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Pour justifier de casser le plan social.
Unilever, le géant de l'agro-alimentaire, avait décidé de fermer sa filiale, située à Gémenos, à une vingtaine de kilomètres de Marseille. L'usine, qui emploie 182 personnes, produit des thés Lipton et des infusions Eléphant. Pas assez rentable, l'usine, selon la direction centrale.
Dans son arrêt, la cour d'appel estime que "les chiffres donnés par Fralib permettent de constater que le chiffre d'affaires du groupe est en pleine croissance sur le plan mondial, toutes activités confondues, plus 44 milliards d'euros en 2010, 11% de mieux qu'en 2009". En conséquence, "le plan de sauvegarde de l'emploi est sans valeur" .
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