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Forte émotion aux obsèques de Chloé à Calais

Près de 700 personnes sont venues se recueillir à Calais pour les obsèques de la petite Chloé, mercredi. La fillette de neuf ans avait été enlevée près de chez elle, violée et assassinée la semaine dernière.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Le père Pierre Poidevin, à côté de la mère de Chloé, aux funérailles de la petite fille, mercredi matin. © SIPA)

Près de 700 personnes se sont recueillies aux funérailles de Chloé, à l’église Saint-Pierre de Calais, mercredi matin. La foule a pu suivre la cérémonie grâce à une retransmission par écran sur la place devant l’église. La petite fille de neuf ans a été enlevée près de chez elle à Calais, violée et tuée dans un bois, la semaine dernière. Un polonais de 38 ans, Zbigniew Huminski, a été mis en examen vendredi dernier à Boulogne-sur-Mer pour ce crime.

Dans la matinée, la foule a accompagné en silence l’arrivée du petit cercueil blanc aux poignées dorées dans l’église. Le prêtre de la paroisse, le père Pierre Poidevin, a adressé quelques mots à la petite fille, frappée par "le mal absolu " : "Nous sommes là, nombreux pour t'entourer par nos pensées, nos prières, et nous entrons maintenant avec l'espérance que Dieu nous donne ."

A l’intérieur, les membres de la famille de la fillette entourent ses parents, leurs deux fils et leur fille. La cérémonie, qui a duré une heure et demi, était empreinte d’émotion. Une cousine de Chloé a pris la parole, s’adressant d'une voix tremblante à celle qu’elle appelle un "petit ange " :

"On est tous réunis pour te dire qu'on ne t'oubliera jamais, toi et ta joie de vivre, ce n'est pas un adieu car tu continues de vivre en nous."

Une cousine de Chloé a pris la parole au nom de la famille pendant la cérémonie.

La ville sous le choc

Une semaine après le drame, les habitants de la ville restent choqués. "On a peur, on a de la rage ", a expliqué une femme, dont la fille a le même âge que Chloé. Les deux marches blanches de jeudi et samedi ont rassemblé respectivement 5.000 et 2.500 personnes.

Calais, "qui a vécu beaucoup d'épreuves et qui vit aujourd'hui un drame plus particulier ", va être "marquée longtemps " par ce crime, a déclaré la maire de la ville, Natacha Bouchart. La mairie veut déplacer les jeux du square où la petite fille a été enlevée, pour en faire un "endroit reposant " en sa mémoire.

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