Fin de l'alerte enlèvement : il y avait "des raisons de s'inquiéter" selon le vice-procureur de Mâcon
Le vice-procureur de Mâcon, Frédéric Jacques, est revenu saùedi matin sur le déroulement des faits : "L'enfant se trouvait chez les parents du mis en cause, avec qui la mère avait des relations amicales. Le jour où l'enfant devait repartir retrouver sa mère à Toulon, le père s'est présenté au domicile de ses propres parents, il avait les clés et a pris l'enfant. Il a pris le soin de mettre des coussins dans le lit de l'enfant pour faire croire à l'existence d'un corps et il est reparti entre 2h et 6h du matin. Au petit matin, la grand-mère voulant préparer l'enfant au départ n'a trouvé personne".
Il a ajouté que le mis en cause avait coupé son téléphone portable par la suite : "Il était impossible de le géolocaliser et de suivre ses mouvements".
Le père pouvait se montrer violent, selon la mère de l'enfant
Le magistrat a estimé qu'il y avait donc "des raisons de s’inquiéter". Le père avait été "privé des prérogatives de l'autorité parentale" en mars 2016, "Il n'avait pas de droit de garde, ni de visite, ni d’hébergement vis à vis de cet enfant.(...) il était parfaitement au courant , il a choisi la solution de force".
D'autre part, Frédéric Jacques a expliqué que le père pouvait se montrer violent selon le témoignage de la mère de l'enfant : "Il avait été violent avec elle, il avait pu avoir des gestes de violence vis-à-vis de son propre enfant".
L'alerte enlèvement a donc été déclenché vendredi soir, pour retrouver ce garçon de 9 ans et son père âgé de 48 ans. C'est grâce à ce dispositif que les gendarmes ont pu localiser le père et l'enfant, selon le vice-procureur, et à des témoins qui ont vu "le père et l'enfant près d'une rivière en train de se détendre".
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