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Fillon annonce par erreur la mort d'un policier dans la Marne, et présente ses excuses

François Fillon a présenté ce matin ses excuses à la famille du policier blessé il y a dix jours dans la Marne. Hier le Premier ministre avait évoqué, par erreur, son décès lors d’un meeting à Paris. A gauche l'on dénonce la récupération politique de ces questions de sécurité, en pleine campagne pour les régionales...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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C’est l’un des thèmes favoris de la droite, celui de la sécurité. Un thème qui revient sur le devant de la scène en pleine campagne pour le second tour des régionales.
En meeting à la Mutualité à Paris hier soir, le Premier ministre François Fillon a évoqué l’actualité récente. La mort d’un policier à Dammarie-les-Lys, "tombé sous les balles d’un assassin".
François Fillon est également revenu sur l’agression des forces de l’ordre il y a dix jours à Épernay dans la Marne. Il a annoncé, à tort, la mort de l’un des policiers.

Ce matin le Premier ministre a présenté ses excuses à la famille dans une lettre rendue publique. Il reconnait une erreur.
_ "C'est une erreur matérielle qui s'est glissée dans un discours, qui a été commise en terme de communication par ceux qui m'ont conseillé", a expliqué François Fillon à Marseille, où il est en déplacement aujourd'hui pour soutenir l'UMP Thierry Mariani.

Quant au policier d'Epernay, il va mieux. Le brigadier-chef Michel Husson, 49 ans, a même été sorti du coma artificiel dans lequel il avait été plongé par les médecins. Il doit subir aujourd'hui une nouvelle intervention chirurgicale.

Fillon "se déshonore" (Aubry)

Face à une majorité présidentielle qui, entre les deux tours, joue la partition de la lutte contre l'insécurité, l'ensemble de la gauche dénonce la récupération politique de ce dramatique fait divers.
_ La Première secrétaire du PS Martine Aubry estime que François Fillon "se déshonore" en récupérant "la ficelle de l'insécurité, en s'appuyant sur des drames humains".

Côté syndical, le syndicat de policiers SGP-Fo dénonce lui aussi la récupération politique de cette affaire.

Invité de France Info ce matin, Xavier Bertrand, le secrétaire général de l’UMP, réfute toute tentative de récupération politique. Il refuse de "pécher par naïveté face à ces questions d’insécurité"

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