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Essonne : alcoolisé, un maire menace des gens du voyage avec un sabre japonais

En plus de cette arme blanche, Richard Trinquier, maire de Wissous, était équipé d'un gilet pare-balles et d'une arme de poing.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Richard Trinquier devant l'hôtel de ville de Wissous (Essonne), le 10 juillet 2014. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Le maire de Wissous (Essonne), Richard Trinquier, a été placé en garde à vue dimanche 8 avril. Il a agressé verbalement des gens du voyage alors qu'il était armé et ivre, a indiqué le parquet d'Evry, confirmant une information du Parisien. "Il a menacé les gens du voyage avec un katana", a expliqué le ministère public. En plus du sabre japonais, l'édile était équipé d'un gilet pare-balles et d'une arme de poing.

Richard Trinquier était accompagné de son premier adjoint et de policiers municipaux au moment des faits, selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP. Son test d'alcoolémie s'est avéré positif. "Visiblement, il y avait déjà eu des tensions entre ce maire et la communauté. Il va falloir déterminer s'il avait cette arme à la ceinture", a précisé le parquet. Richard Trinquier a un permis pour faire du tir sportif avec ce pistolet, mais pas un permis de port d'armes.

Un membre de la communauté des gens du voyage en garde à vue

L'enquête pour violence avec armes en état d'ivresse a été confiée à la Sûreté départementale de l'Essonne. Un membre de cette communauté des gens du voyage a également été placé en garde à vue, après qu'un fusil a été retrouvé dans sa voiture, selon le parquet. Cet homme est visé par une enquête pour transport d'arme, confiée au commissariat de Massy.

Exclu du parti Les Républicains, Richard Trinquier avait parrainé Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) à la dernière élection présidentielle, avant d'appeler à voter pour la candidate du Front national, Marine Le Pen, au second tour. Il avait créé une polémique en 2014 après avoir interdit à deux femmes voilées d'accéder à la plage d'été de sa commune, rappelle France 3 Paris-Ile-de-France.

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