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Escroquerie en bande organisée : des perquisitions en cours à la mairie et à la métropole de Nice

Cette opération est réalisée dans le cadre d'une enquête ouverte en novembre par le parquet de Paris. La mairie de Nice indique dans un communiqué que "la ville et la métropole ignorent tout à ce stade de la procédure, sur la nature ou sur la portée des investigations".
Article rédigé par franceinfo
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Le fronton de l'hôtel de ville de Nice. (VALERY HACHE / AFP)

Des perquisitions sont en cours à la mairie de Nice ainsi que dans les locaux de la Métropole Nice Côte d'Azur (NCA), a appris franceinfo auprès du parquet de Paris, jeudi 26 janvier. Selon une source proche de l'enquête, trois affaires différentes sont concernées, dont celle d'un projet immobilier, "Iconic", en construction depuis 2017 près de la gare Thiers de Nice.

Des policiers de l'office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et de la police judiciaire de Nice mènent les perquisitions, soutenus par l'office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).

Une source judiciaire indique que d'autres perquisitions ont eu lieu jeudi au domicile de quatre personnes à Paris, dans le département des Alpes-Maritimes et dans le Var. Des perquisitions ont également eu lieu au siège de deux sociétés à Paris et dans les Alpes-Maritimes, ainsi que dans les locaux régionaux d'une société parisienne dans les Alpes-Maritimes. 

La ville et la métropole "ignorent tout à ce stade"

La mairie de Nice indique dans un communiqué ce jeudi que "s'il s'avérait qu'un agent public soit mis en cause dans cette procédure, la métropole engagerait des mesures de suspension", tout en précisant que "la ville et la métropole ignorent tout à ce stade de la procédure, sur la nature ou sur la portée des investigations". "Il a été demandé au directeur général des services de donner suite avec célérité à toutes demandes formulées par les enquêteurs", ajoute la mairie.

Le parquet de Paris a ouvert en novembre dernier une information judiciaire pour "trafic d'influence", "escroquerie en bande organisée", "abus de bien sociaux" et "faux et usage de faux", suivie par la juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO).

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