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Enlèvement de Mia : l'ex-militaire interpellé mardi est mis en examen pour "association de malfaiteurs" et "non-dénonciation de crime"

Le militaire à la retraite a reconnu "avoir donné des conseils sur la manière d'organiser des enlèvements d'enfants".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Portrait de la petite Mia, retrouvée le 18 avril 2021, cinq jours après son enlèvement au domicile de sa grand-mère, dans la commune des Poulières (Vosges). (DR)

Nouveau rebondissement dans l'affaire de la petite Mia, enlevée mi-avril dans les Vosges. L'ex-militaire interpellé mardi dans les Hautes-Pyrénées a été mis en examen vendredi 11 juin dans la soirée pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des enlèvements d'enfants" et pour "non dénonciation de crime", annonce le procureur de la République de Nancy, François Pérain. L'individu a été placé sous contrôle judiciaire.

Christophe M., un lieutenant-colonel de l'armée de terre à la retraite, avait reconnu lors de ses auditions avoir adhéré en octobre 2020 à l'organisation dirigée par Rémy Daillet, figure du complotisme soupçonnée d'être également impliqué dans l'enlèvement de la petite fille de 8 ans.

Huit personnes en détention provisoire

A compter de janvier 2021, l'ex-militaire s'est vu "confier des responsabilités visant à contribuer à structurer cette organisation", a précisé François Pérain. "Il a reconnu avoir donné des conseils sur la manière d'organiser des enlèvements d'enfants" mais a nié "avoir participé aux réunions préparatoires à l'enlèvement de Mia."

Mia, 8 ans, avait été enlevée mi-avril à la demande de sa mère par plusieurs hommes alors qu'elle était hébergée chez sa grand-mère maternelle dans un village des Vosges. Sa mère n'avait alors plus le droit de la voir seule, ni de lui parler au téléphone. 

Neuf personnes, dont la mère de la fillette, proches de la mouvance anti-système et complotiste, ont désormais été mises en examen dans cette affaires. Parmi elles, huit sont en détention provisoire.

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