Cet article date de plus de six ans.

Toulouse : le père du nourrisson gravement malade enlevé vendredi entendu par les enquêteurs

Son frère, appréhendé en même temps à 20h55 dans la propriété familiale de Belcaire (Aude), est également entendu.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'entrée de l'hôpital Purpan de Toulouse (Haute-Garonne), où le petit Tizio a été enlevé par son père vendredi 5 janvier 2018. (REMY GABALDA / AFP)

Les enquêteurs attendent ses explications. L'audition du père de Tizio, interpellé samedi soir dans l'Aude après avoir kidnappé son nourrisson de 2 mois en danger de mort la veille à l'hôpital de Toulouse (Haute-Garonne), a débuté dimanche 7 janvier au matin.

Son frère, appréhendé en même temps à 20h55 dans la propriété familiale de Belcaire, est également entendu par les gendarmes de la section de recherches, qui avait ramené les deux mis en cause à Toulouse vers 1 heure du matin, a indiqué une source proche de l'enquête.

Tizio "bénéficie des soins les plus attentifs"

Le bébé avait lui été transporté "par le Smur pédiatrique" à l'hôpital pour enfants de Purpan à Toulouse, selon le communiqué du CHU. "L'enfant va bien", a assuré le parquet de Toulouse. Depuis aucune information n'a été diffusée sur l'état de santé du bébé.

"Il a été accueilli au CHU de Toulouse, où il bénéficie des soins les plus attentifs, adaptés à son état de santé", a simplement affirmé l'hôpital dans son communiqué, réclamant un "climat de sérénité" pour "entourer le petit Tizio et sa famille".

L'objectif des enquêteurs est de comprendre pourquoi ce père de 33 ans, "aimant son fils" selon les propos du procureur de la République Pierre-Yves Couilleau, a décidé de l'enlever vendredi soir et de mettre sa vie en danger.

Une jeune gendarme au repos de Belcaire avait repéré samedi en début de soirée la voiture du père dont le signalement et l'immatriculation avaient été donnés dans l'alerte enlèvement. Aux gendarmes, le père et l'oncle de l'enfant ont refusé d'ouvrir la porte, a expliqué cette source, précisant que cette porte n'avait cependant pas dû être défoncée car des clefs avaient finalement été trouvées.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.