DSK concède avoir fait des "avances" à Tristane Banon
ACTUALISE A 22h30 (délai dans la procédure civile aux USA) :
Il a tenté de l'embrasser. Sans succès. Il n'a pas insisté. Voilà ce que Dominique Strauss-Kahn a raconté aux policiers de la brigade de répression de la délinquance contre la personne, lundi.
_ Les enquêteurs voulaient l'entendre comme témoin dans l'affaire Tristane Banon - cette journaliste qui l'accuse d'avoir tenté de la violer, en février 2003 (voir nos articles précédents).
Selon une source proche de l'enquête, DSK “a réfuté toutes les accusations”. Tout juste a-t-il concédé “lui avoir fait des avances sans avoir été très précis sur celles-ci”.
Loin, très loin de la scène violente décrite par Tristane Banon. Un homme qui se jette sur elle, tente de la violer, avec qui elle se bat.
Par ailleurs, Le Figaro croit savoir que Tristane Banon et DSK ne seront pas confrontés, car cela ne peut se faire que dans le cadre d'une garde à vue.
Voilà ce que l'on sait pour l'instant. Les enquêteurs ont entendu des proches des deux protagonistes, ainsi que Tristane Banon.
_ A l'issue de l'enquête, qui n'est soumis à aucun délai, le parquet de Paris peut décider de confier une information judiciaire à un juge, ou de la classer sans suite. Il peut aussi juger que les faits relèvent de l'agression sexuelle présumée, un délit prescrit au bout de trois ans.
Par ailleurs, les procédures se poursuivent aux Etats-Unis. Mais là encore, les avocats de DSK obtiennent une mini-victoire. Un juge new-yorkais a en effet accordé un court délai pour préparer sa défense dans la procédure civile engagée par la femme de chambre l'accusant de viol.
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