Cet article date de plus de trois ans.

Double meurtre dans les Cévennes : quatrième jour de traque

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Double meurtre dans les Cévennes : quatrième jour de traque
Double meurtre dans les Cévennes : quatrième jour de traque Double meurtre dans les Cévennes : quatrième jour de traque (France 3)
Article rédigé par France 3 - C.Gillard, A.Lay, V.Gaglione, F.Cerulli, F.Mazou, O.Pergament, S.Thomas
France Télévisions
France 3

Valentin Marcone, soupçonné d'avoir tué son patron et l'un de ses collègues, est toujours, vendredi 14 mai, en fuite dans les Cévennes. Les forces de l'ordre affinent chaque jour leurs méthodes pour le retrouver. 

Après une troisième nuit de cavale pour Valentin Marcone, une nouvelle journée de tourmente débute pour les habitants des Plantiers (Gard). "C'est vraiment l'angoisse, et comment ça se fait avec tous les moyens qui sont déployés, qu'on n'arrive pas à le trouver ? ", s'interroge un riverain. 350 gendarmes sont déployés, épaulés par huit hélicoptères et des équipes cynophiles. Les recherches se concentrent dans une zone de 15 kilomètres carrés à proximité de la scierie où a eu lieu le double meurtre, mardi 11 mai. Pour se préparer en cas d'assaut, les enquêteurs se concentrent aussi sur le profil psychologique du présumé tueur.

Les habitants vivent dans l'angoisse 

Quatre familles vivant aux Plantiers, se sentant menacées, ont demandé à être exfiltrées. Le journaliste Sébastien Thomas, journaliste France Télévisions, rapporte que les habitants sont "inquiets". "C'est le seul sujet de conversation, la télévision est allumée en permanence dans les maisons", ajoute-t-il. Le sentiment d'angoisse est par ailleurs "alimenté par la connaissance qu'on les habitants du terrain", précise le journaliste. "Une femme nous racontait que sa grand-mère, pendant la guerre, avait caché des Juifs à cet endroit, et que jamais les Allemands ne les avaient trouvés", rapporte encore Sébastien Thomas. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.