Disparition du petit Émile : les forces de l'ordre réitèrent leur appel à ne pas "parasiter" le numéro d'urgence
Trois jours après la disparition d'Emile, les enquêteurs n'ont toujours "aucun indice, aucune information, aucun élément", et une seconde phase va s'ouvrir avec l'analyse des données récoltées lors du ratissage du hameau des Alpes-de-Haute-Provence où le bambin était en vacances chez ses grands-parents.
Le petit garçon de deux ans et demi reste introuvable, après avoir été vu pour la dernière fois samedi 8 juillet dans l'après-midi chez ses grands-parents, dans une maison du hameau du Haut-Vernet.
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Après les battues dimanche et lundi, l'enquête avait été resserrée mardi sur le hameau du Haut-Vernet, complètement bouclé par les gendarmes : les 30 bâtiments composant le bourg ont été "totalement visités", 12 véhicules fouillés, les 25 habitants entendus et 12 hectares "méticuleusement" ratissés, a détaillé le magistrat.
Plus de 1 200 appels reçus depuis la disparition d'Émile
Les autorités ont également précisé des éléments pour le grand public. Si, afin d'aider les enquêteurs dans leurs recherches, un appel à témoins a été lancé dès dimanche après-midi, montrant une photo du petit garçon aux cheveux blonds, il est également relayé un numéro d'urgence. Le 04.92.36.73.00 est dédié aux personnes ayant des informations sur cette disparition. Et uniquement pour cela.
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"Toute personne qui dispose de renseignement utile peut appeler le numéro", mais le procureur a toutefois appelé, lundi soir lors d'une conférence de presse à ne pas "parasiter les appels utiles". Une demande solennelle réitérée 24h plus tard : la ligne téléphonique dédiée a déjà reçu 1 200 appels, a indiqué le procureur, en appelant à la "citoyenneté" pour ne pas noyer les enquêteurs sous des informations inutiles.
Il ainsi donné l'exemple d'un signalement qui a entraîné la mobilisation d'une équipe pour faire une levée de doute en contrôlant un camping-car dans l'Isère. Déjà ces derniers jours, de nombreux appels émanant de propositions de bénévoles pour aider aux recherches ou demander des nouvelles de l'enfant.
Ils ont rappelé que les enquêteurs comptent sur ce numéro pour recueillir de précieux témoignages, des indices ou des informations qui pourraient faire avancer l'enquête ou orienter les enquêteurs. Le numéro d'appel reste bien évidemment actif pour toutes les personnes qui ont des informations utiles.
Le petit garçon, qui venait d'arriver pour les vacances chez ses grands-parents maternels, a été aperçu pour la dernière fois par deux voisins samedi, à 17h15, seul, dans une ruelle du Haut-Vernet, minuscule bourg à environ deux kilomètres du Vernet, village alpin de 125 habitants au nord de Digne-les-Bains.
L'enquête judiciaire, ouverte depuis dimanche, est toujours menée pour "recherche des causes de disparition inquiétante" et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, appuyée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Digne-les-Bains.
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