Disparition du petit Emile : l'information judiciaire requalifiée pour "enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires"
Dans l'affaire de la disparition du petit Emile, l'information judiciaire est désormais ouverte pour "enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires", a appris lundi 21 août franceinfo de source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.
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Les enquêteurs n'ont pas fait d'avancée notable dans cette affaire mais l'information judiciaire - ouverte le 18 juillet pour "recherche des causes de la disparition" - a été requalifiée, fin juillet, par le biais d'un réquisitoire supplétif pris par le procureur d'Aix-en-Provence. Ce changement de cadre juridique permet ainsi aux enquêteurs de mener plus d'actes d'enquêtes : placer des suspects en garde à vue par exemple, ce qui n'était pas possible jusqu'à maintenant.
Après la disparition du garçon, une cellule nationale d'enquête a été créée. Aucune hypothèse n'est privilégiée entre la piste accidentelle et la piste criminelle. Les parents d'Emile se sont constitués parties civiles au début du mois, ce qui leur donne la possibilité d'avoir accès au dossier.
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Emile, deux ans et demi, a disparu le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence alors qu'il était en vacances chez ses grands-parents. Il avait échappé à leur surveillance. Une enquête de flagrance avait été ouverte le 9 juillet pour "recherche des causes de disparition inquiétante". Elle avait ensuite basculé en enquête préliminaire puis, le 18 juillet, en information judiciaire.
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