Nordahl Lelandais "pas en état" de répondre aux questions des juges
L’audition jeudi matin au palais de Justice de Grenoble du meurtrier présumé de la petite Maëlys n’aura même pas duré une demi-heure. Nordahl Lelandais est reparti sous escorte pour réintégrer une unité hospitalière spécialement aménagée, à Bron.
Nordahl Lelandais, suspecté du meurtre de la petite Maëlys, n'était "pas en état" de répondre aux questions des juges d'instruction grenoblois devant lesquels il a été présenté jeudi 22 février, selon les informations recueillies par franceinfo de source proche du dossier.
L'ex-militaire est arrivé un peu avant 10h au palais de Justice de Grenoble après avoir été extrait plus tôt dans la matinée de l’unité hospitalière de Bron (Rhône), près de Lyon, où il est hospitalisé depuis vendredi dernier.
Son audition sur les circonstances de la mort de Maëlys fin août lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère, n’aura même pas duré trente minutes, précise France Bleu Isère. Sous traitement médical, l'ancien militaire a affirmé aux juges que son traitement lourd le mettait dans un état qui ne lui permettait pas de répondre aux questions, réclamant un peu de temps et expliquant qu'il le ferait. D'après nos informations, le trentenaire arrivait à peine à articuler.
Déterminer les circonstances de la mort de Maëlys
Les juges souhaitent entendre le suspect avant le retour de l'autopsie pratiquée sur le corps de Maëlys, dont la dépouille a été découverte en fin de semaine dernière dans le massif de la Chartreuse sur les indications de Nordahl Lelandais lui-même après qu'il a avoué avoir tué "involontairement" l'enfant, mais refusant de s'exprimer sur les circonstances de sa mort.
L'ex-militaire est reparti jeudi 22 février de Grenoble sous escorte pour réintégrer l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) à Bron, près de Lyon dans le Rhône, a appris franceinfo de source proche du dossier. Depuis ses aveux le 14 février, Nordahl Lelandais, qui a vu six experts psychiatres, se dit fragile psychologiquement. L’administration pénitentiaire veut éviter tout risque de tentative de suicide. Il fait donc l’objet d’une surveillance particulière au sein de cette unité spéciale.
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