Mort de Fiona : la demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon "n'est pas une mesure d'exception que nous réclamons"
La demande de remise en liberté de la mère de Fiona est examinée mardi. Son avocat, Renaud Portejoie, estime sur franceinfo qu'une telle mesure serait "juste" et "cohérente".
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme) examine, mardi 27 décembre, la demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon. La mère de la petite Fiona a été condamnée, le 26 novembre, à cinq ans de prison pour non-assistance à personne en danger.
"Ce n'est pas une mesure d'exception que nous réclamons, réagit sur franceinfo Renaud Portejoie, l'un des avocats de Cécile Bourgeon. C'est simplement une mesure cohérente, juste, équilibrée, au regard de la décision rendue par la cour d'assises du Puy-de-Dôme il y a un mois."
Un jugement en appel aura lieu
En novembre, Cécile Bourgeon avait été acquittée partiellement du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur sa fille de cinq ans. Le parquet général avait fait appel, estimant que le verdict était en-deçà de ses réquisitions.
"Si le parquet général n'avait pas relevé appel de la décision criminelle, Cécile Bourgeon serait d'ores et déjà libre. Elle serait en fin de peine au regard des réductions de peine automatiques et supplémentaires dont elle pouvait bénéficier", estime Renaud Portejoie. Pour l'avocat, cette demande de remise en liberté "n'est que le corollaire de la décision rendue par la cour d'assises". La chambre de l'instruction peut rendre sa décision mardi, ou au plus tard sous huit jours.
L'ancien compagnon de Cécile Bourgeon, Berkane Makhlouf a, lui, été condamné à 20 ans de réclusion. Ils seront rejugés en appel dans une autre juridiction, probablement en 2017, à une date qui n'est pas encore fixée.
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