"Chloé voulait seprésenter à vous ce soir pour vous remercier, mais elle est émotionnellementfatiguée" . C'est par ces mots que la mère de Chloé a voulu commencer laconférence de presse. Après une semaine d'angoisse, la famille a pu seretrouver samedi, elle a pu rejoindre son village du Gard, à 80km de Nîmes. Devantdes dizaines de journalistes, le père de Chloé a expliqué que sa fille avait été enlevée "deforce" devant la maison familiale.Son père dit être "époustouflé " par "son sang-froid et sa détermination" . Par exemple, elle "connait le numéro de la plaque [d'immatriculation] par coeur, elle a mémorisé un tas de choses" .Selon ses parents, Chloén'a pas pu tout dire, tout raconter, pour le moment. Elle confie avoir des "flashs ", mais ellenavigue encore dans de nombreuses zones d'ombre. La jeune Chloé est suivie parun psychologue : c'est lui qui déterminera dans quels délais elle pourra êtreentendue par la justice française.