Disparition d’Antoine : enquête au point mort
"On a toutes les raisons de penser qu'on l'a vu jusqu'au 6 septembre au soir à Issoire", a déclaré le procureur lors d'une conférence de presse, sans vouloir préciser si l'enfant avait été vu seul ou non. Auparavant, les enquêteurs ne disposaient que de deux autres témoignages "considérés comme valables", faisant état de la présence du jeune Antoine le 2 septembre au soir et le 3 dans l'après-midi à Issoire.
"Les recherches et les investigations se poursuivent chez les proches du garçon, dans tous les lieux où il est susceptible d'être allé, chez des voisins, dans les étangs, les rivières, sans pour autant qu'il y ait quoique ce soit de nouveau", a poursuivi M. Coquillat qui ne s'attend pas, "sauf coup de chance", à "annoncer des avancées dans les prochains jours".
Une perquisition a été menée hier matin par les gendarmes et la police scientifique dans le bar-restaurant "Au Bon Croûton" où travaille Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, la maman du petit Antoine. Stéphane Bourcelin, le gérant du bar, se plaît à répéter aux journalistes qu'Antoine venait souvent au "Bon Croûton" et qu'il s'était créé des liens particuliers avec le garçonnet qui l'appelait parfois "papa". Toujours selon lui, la jeune mère âgée de 23 ans est en arrêt maladie depuis le 13 août dernier. Dimanche, le domicile de Stéphane Bourcelin ainsi que son camion avaient été perquisitionnés par les gendarmes.
Antoine, signalé disparu par sa mère le 11 septembre, avait fait sa rentrée scolaire le 2 septembre mais n'est pas retourné en classe depuis, en raison, selon elle, d'une gastroentérite. Par ailleurs, des plongeurs de la gendarmerie ont exploré hier les bassins, trous d'eau et gravières des environs.
Caroline Caldier avec agences
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