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Disparition d'Estelle Mouzin : Michel Fourniret convoqué mercredi chez la juge en vue d'une mise en examen

L'enquête avait été relancée après la version de Monique Olivier, l'ex-compagne du tueur en série. Elle avait contredit son alibi dans l'affaire de la disparition de la fillette, en 2003.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
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Publié Mis à jour
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Michel Fourniret dans une voiture de police, le 21 mai 2008, à Charleville-Mézières (Ardennes). (ALAIN JULIEN / AFP)

Le tueur en série Michel Fourniret doit être entendu mercredi par la juge chargée de l'enquête sur la disparition d'Estelle Mouzin en 2003, a appris France Inter mardi 26 novembre de source proche du dossier. Il est convoqué en vue d'une mise en examen.

Cette enquête a été relancée après l'audition jeudi dernier de l'ex-épouse de Michel Fourniret, Monique Olivier. Cette dernière a contredit l'alibi fourni par son ancien mari dans cette affaire.

Monique Olivier dit avoir couvert son mari

Michel Fourniret a raconté aux enquêteurs avoir appelé son fils ce jour-là depuis son domicile de Sart-Custinne (Belgique) pour lui souhaiter son anniversaire. Cet appel, auquel son fils n'avait pas répondu, a été attesté par des relevés téléphoniques. Face à la magistrate, Monique Olivier a mis à mal jeudi 21 novembre cette version, en racontant avoir elle-même passé ce coup de téléphone, à la demande de son mari, qui était absent ce jour-là.

Agée de 9 ans, Estelle Mouzin avait disparu le 9 janvier 2003 alors qu'elle rentrait de l'école à Guermantes, village de Seine-et-Marne situé à 250 km de Sart-Custinne. Son corps n'a jamais été retrouvé et les nombreuses pistes envisagées par les enquêteurs n'ont rien donné. En juillet 2019, la Cour de cassation avait accepté de dépayser l'enquête de Meaux à Paris, avec la nomination d'une nouvelle juge d'instruction.

Des "aveux en creux" l'an dernier

Après avoir toujours nié être lié à cette disparition, Michel Fourniret avait livré des "aveux en creux" début 2018 face à cette magistrate parisienne, chargée à l'époque de mener les investigations dans un autre dossier concernant la disparition de deux femmes en 1988 et 1990, selon maître Corinne Hermann, avocate du père d'Estelle Mouzin.

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