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Deux femmes et un enfant tués dans l'incendie d'une usine squattée par des Roms à Lyon

Alors que les services de secours s'attendaient à voir le bilan s'aggraver, "tout laisse à penser" qu'il n'y a que trois victimes selon les pompiers. Cette usine désaffectée était habitée par 200 ou 300 Roms qui devaient être expulsés dans quelques jours. Le feu a démarré peu après minuit. Il a totalement embrasé ce bâtiment de deux étages situé dans le 8e arrondissement de Lyon.

Sylvie Johnsson

Radio France

Publié le 13/05/2013 04:46 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Dans les décombres de ce bâtiment situé rue Audibert et Lavirotte,
les pompiers ont découvert les corps de deux femmes et un enfant.

"Au moment où les pompiers sont arrivés vers 1 heure du matin,
l'ensemble du bâtiment était embrasé par un feu très violent. A cette
heure, nous ne disposons d'aucun élément sur l'origine du sinistre, qui a fait trois victimes dénombrées à cette heure " assure la préfecture dans un communiqué.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Lyon. Gilberte Renard, une militante de la LDH, estime que près de 300 Roms
dont des enfants en bas âge et des femmes enceintes habitaient ici : *"Ils dormaient souvent dans le grenier".

Les rescapés ont été évacués et regroupés dans un gymnase d'une école du même arrondissement. Des équipes cynophiles fouillent maintenant les décombres du bâtiment qui menace de s'écrouler à la recherche d'autres victimes éventuelles indique le lieutenant colonel Gueugneau des pompiers du Rhône. *

**"Les campements de fortune ou les squats représentent un vrai danger" (Manuel Valls)

Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, s'est rendu sur place. Il a parlé de son "sentiment de profonde tristesse"* avant d'insister sur la nécessité de "poursuivre le travail de démantèlement et d'évacuation"

des campements de fortune et des squats : "Les campements de fortune ou les squats représentent un vrai danger pour ceux qui les occupent. Il faut poursuivre ce travail de démantèlement et l'évacuation des campements ou des squats en trouvant à chaque
fois des solutions qui soient dignes des personnes humaines et qui soient fermes en appliquant les lois de la République."