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Deux chroniqueurs de "Touche pas à mon poste" visés par des canulars

Selon France 2, l'information selon laquelle un homme menaçait de faire sauter une grenade jeudi à Paris est un canular qui visait le chroniqueur télé Bertrand Chameroy.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Bertrand Chameroy, chroniqueur de l'émission de D8 "Touche pas à mon poste", photographié ici à Cannes en janvier 2014. (SYSPEO / SIPA)

Une information erronée a provoqué un moment de panique, jeudi 12 mars au matin, dans une rue de Paris. La police a été alertée pour une affaire d'homme armé retranché chez lui. D'après les informations dont disposaient les policiers, le suspect venait de tirer sur sa femme et menaçait de faire sauter une grenade dans son appartement situé dans le 3e arrondissement de la capitale. Des policiers se sont immédiatement rendus sur place.

Finalement, selon des informations de France 2, il s'agissait d'un canular, un "swatting" qui visait Bertrand Chameroy, chroniqueur dans l'émission "Touche pas à mon poste" sur D8. Le swatting est une pratique venue des Etats-Unis qui consiste à signaler un faux crime ou un faux délit chez une personne que l'on souhaite voir être interpellée. Une méthode souvent utilisée par des joueurs de jeux vidéo en ligne voulant se débarrasser d'un adversaire, en piratant ses données personnelles pour obtenir son adresse et utiliser son numéro de téléphone afin d'appeler la police.

Enora Malagré, une autre chroniqueuse de l'émission, a été victime d'une blague tout aussi douteuse mardi 10 mars. La police s'est rendue à son domicile après un prétendu coup de téléphone passé par son compagnon, qui s'accusait d'avoir poignardé l'animatrice. Là encore, il s'agissait d'un canular, comme le raconte Le Parisien. Enora Malagré a rapidement démenti la fausse information et rassuré ses admirateurs, sur Twitter.

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