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Des candidats de ''L’île de la Tentation'' demandent le statut de ''travailleur''

La téléréalité devant le Conseil des prud'hommes aujourd'hui à Boulogne Billancourt. 80 candidats à "L'île de la Tentation" et 40 participants à d'autres émissions similaires attaquent les sociétés de production. Ils demandent à ce que leur participation soit requalifiée en contrat de travail.
Article rédigé par franceinfo
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L'audience est prévue ce matin devant le Conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Elle opposera des participants de l'émission de téléréalité "L'île de la Tentation" à la société de production Glem, filiale de TF1.

Sélectionnés pour les saisons 2002 et 2003, ces derniers demandent que les règlements qu'ils avaient signés soient requalifiés en contrats de travail. En d’autres termes, ils veulent être reconnus comme des salariés et obtenir les droits qui vont avec.

Ils sont défendus par Maître Jérémie Assous. Et l’avocat n’en n’est pas à son premier épisode. Défendeur d’un dossier similaire en février dernier, il avait obtenu de la justice que trois participants de l’émission se voient reconnaître le statut de "travailleur". "Disponibilité permanente pour le tournage", heures de réveil et emploi du temps fixés par la production, autant d'éléments démontrant "l'exécution d'un travail subordonné", selon la Cour.

Sanctionné pour "travail dissimulé", Glem avait été condamné à payer aux requérants 27.000 euros chacun.

Cécile Mimaut, avec agences

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