Découverte d'un laboratoire d'abattage clandestin dans le Vaucluse
L’éleveur a été interpellé sur son exploitation par les gendarmes, dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction du pôle de santé publique de Marseille pour un trafic de viandes d'équidés dans le sud de la France. Agé d’une cinquantaine d’années et inscrit comme exploitant agricole auprès de la MSA, l’éleveur avait déjà fait l'objet de procédures dans le cadre d'une activité non conforme à la législation.
"Les enquêteurs ont constaté sur place la présence d'un lieu d'abattage clandestin", qui ne respectait pas les conditions sanitaires d'usage et "la présence sur le terrain de cet exploitant, soit de nombreux cadavres, soit de carcasses notamment de bovins, qui avaient été enfouis par l'exploitant ", explique le procureur adjoint de la république à Avignon, Dominique Sié.
Une enquête pour mauvais traitement animal, cruauté, jets de cadavres et pollution a été ouverte par le parquet d'Avignon. Les animaux vivants découverts sur place ont du être euthanasiés compte tenu de leur "état sanitaire lamentable", a précisé Dominique Sié. Certaines carcasses ont été retrouvées dans des lieux parfois immergés, représentant un risque de contamination des nappes phréatiques. La brigade de recherche de la gendarmerie d’Avignon va faire des recherches pour identifier la provenance des animaux et voir si cela relève d’une filière de revente clandestine.
L'homme a été placé en garde à vue dans le volet concernant le trafic de viande d'équidés.
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