Décider d’une intervention est un "choix politique" (ex-GIGN)
Pour Frédéric Gallois, Mohamed Merah, qui n’a plus donné de
nouvelles depuis hier soir, est clairement rentré dans "une phase de
confrontation" . Selon l’ancien patron du GIGN de 2002 à 2007, le suspect
n’était pas préparé à affronter les hommes du RAID qui l’ont encerclé mardi
vers trois heures du matin.
Frédéric Gallois l’explique, les hommes du RAID sont prêts à
lancer une intervention armée. Une intervention dangereuse, Mohamed Merah
n’a pas hésité mardi à tirer sur les forces de l’ordre. Une intervention qui a
une dimension politique. Le métier d’une unité d’élite, "c’est de prendre
des risques" et si le cadre politique dit "ne prenez aucun risque,
cela ne peut anesthésier", affirme Frédéric Gallois.
C’est donc à l’État de décider s’il faut lancer l'assaut.Cela reste "un
choix politique" , pour Frédéric Gallois, l’autorité doit "positionner
le curseur et ce n’est pas neutre" . C’est à l’autorité politique d’assumer cette "prise
de risque" .
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