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De l'humain dans l'assiette du cannibale présumé des Pyrénées

La viande retrouvée dans l'assiette d'un ancien militaire, qui dit avoir tué un nonagénaire le 15 novembre dernier dans les Hautes-Pyrénées, avant de manger certaines parties de son corps, est bien de la viande humaine. 
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Laurent Dard Maxppp)

Le parquet de Tarbes confirme que les morceaux de viande qui ont été retrouvés dans une assiette près du corps du vieil homme tué le 15 novembre dernier à
Nouilhan, dans les Hautes-Pyrénées, sont bien "des morceaux de chair
humaine".

Le résultat de ces analyses accréditerait donc la version de Jérémy Rimbaud. Cet ancien militaire dit avoir tué le nonagénaire à
coups d'outils métalliques avant de lui manger le cœur et la langue, obéissant,
dit-il, "à un message d'origine supérieur ".

L'ancien militaire actuellement interné

Si l'autopsie pratiquée sur la victime confirme bien qu'une partie de son coeur a été retirée de son corps et que sa langue a été sectionnée, les enquêteurs doivent
encore vérifier si le cannibale présumé a bien ingéré cette viande humaine après l'avoir faite cuire, comme il le prétend.

Agé de 26 ans, le caporal Jérémy Rimbaud avait quitté le régiment d'infanterie
chars de marine (RICM) de Poitiers à la fin du mois d'octobre. Il avait auparavant
effectué plusieurs missions en Afghanistan.

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Selon la procureure de la
République, Chantal  Firmigier-Michel, la présence du soldat dans le village bigourdan de Nouilhan, 200 habitants, le 14 septembre dernier, est un hasard. Le tueur n'aurait pas non plus de lien avec sa victime.

L'ancien soldat se trouve actuellement à l'hôpital psychiatrique de Lannemezan, où il a été interné d'office.

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