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Cyberattaque de Bercy : l'Elysée et le Quai d'Orsay étaient aussi visés

La présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères étaient visés, mais n'ont pas été touchés, si l'on en croit le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, qui enquête sur cette affaire. _ La preuve en tout cas que cette cyberattaque était plus générale, sans doute l'œuvre d'un réseau - et non d'un hacker isolé...
Article rédigé par franceinfo
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Un vaste réseau d'espionnage. Avec, en ligne de mire, le G20. La confirmation est venue, en fin de journée, de Patrick Pailloux, le directeur
général de l'Anssi - l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information- qui est rattachée à la Défense.
_ “Les pirates, les hackers s'intéressaient au G20 et globalement à notre politique économique à l'échelle internationale”, dit-il. Ces pirates, il les présente comme “professionnels, déterminés et organisés. Cette attaque n'a pas été menée avec trois PC dans un garage...”

“C'est de l'espionnage pur,” a dit Patrick Pailloux, parlant d' “une des plus importantes attaques sinon de la plus importante ayant jamais visé l'administration” française.

L'attaque a été détectée début janvier, mais elle avait sans doute commencé plusieurs semaines avant. Elle a touché quelque 150 postes informatiques, sur les 170.000 que composent les systèmes du ministère.
_ Les pirates se sont introduits dans les réseaux de Bercy par l'intermédiaire de la messagerie informatique, le "point d'entrée" ayant sans doute été une pièce jointe sur laquelle un utilisateur a cliqué, selon Patrick Pailloux.

L'enquête promet d'être longue. Une plainte contre X a été déposée par le
ministère. “Il y a des pistes, mais à ce stade, il est impossible de les
confirmer”, a simplement déclaré le ministre du Budget François Baroin.

Et dans la journée, on a appris que Bercy n'était pas la seule cible. Le directeur de l'Anssi refuse de dure quels autres ministères étaient visés, “mais c'est assez large”...
_ Tout juste a-t-on appris que “l'Elysée et le Quai d'Orsay étaient également ciblés par des tentatives mais n'ont pas été touchés” - parce que le journal Libération était assez affirmatif et qu'il fallait démentir.

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