Crimes non élucidés : comment fonctionne une unité “cold case” ?
C’est un lieu sous très haute surveillance, unique en Europe. La mémoire des crimes du passé y repose. De précieux documents sous des scellés sont conservés. "Même si on n’a pas trouvé l’auteur de l’infraction, avec les progrès de la science, il se peut qu’un jour, on puisse avoir un résultat", explique le capitaine Amel Larnane, du service central de préservation des prélèvements biologiques. Les crimes non élucidés vont-ils un jour être résolus grâce à la science ? Les familles de victimes veulent y croire.
L’intelligence artificielle utilisée
Des dizaines d’enquêtes ont déjà été relancées. L’une des premières étapes, c’est la recherche de nouveaux indices sur les scellés pour identifier d’éventuels suspects. Pour les faire parler, il faut d’abord utiliser la lumière ultraviolette qui révèle de minuscules traces d’ADN invisibles à l’œil nu. Pour différencier les ADN, il faut les analyser et les trier, grâce à l’intelligence artificielle. L’extrait d’ADN est alors comparé au fichier d'empreintes génétiques.
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