Cet article date de plus d'un an.

Crash Rio-Paris : colère et indignation pour les familles à l’issue du verdict

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Crash Rio-Paris : colère et indignation pour les familles à l’issue du verdict
Crash Rio-Paris : colère et indignation pour les familles à l’issue du verdict Crash Rio-Paris : colère et indignation pour les familles à l’issue du verdict (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - N. Perez, E. Lagarde, C. Theophilos, L. Lavieille
France Télévisions
franceinfo
Alors qu’Air France et Air Bus ont été relaxés, lundi 17 avril, dans l’affaire du crash du vol Rio-Paris ayant coûté la vie à 228 personnes le 1er juin 2009, les familles des victimes, très émues, ont fait part de leur incompréhension.

Les visages fermés, les familles des victimes ont quitté la salle d’audience stupéfaites. Airbus et Air France ont été relaxés, lundi 17 avril, après 14 ans de bataille judiciaire. "On nous a dit qu'il y a des fautes et pas qu’une chez Airbus et chez Air France, et pour autant on nous dit relaxe ? J’avoue qu’aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à comprendre la justice de mon pays", commente Ophélie Toulliou, la sœur d’un passager décédé dans le crash.

"Il y a une responsabilité"

Selon le tribunal, la culpabilité d’Air France et d’Airbus n’a pas pu formellement être établie pour pouvoir les condamner. En revanche, leurs manquements et leur négligence les rend responsables aux yeux de la justice, comme l’a toujours affirmé l’avocat des familles. "Cet accident aurait dû être évité. Non, ce n’est pas la faute des pilotes, ce n’est en tout cas pas la faute exclusive des pilotes. Oui, il y a une responsabilité, et c’est ça que je veux qu’on retienne", a commenté Me. Alain Jakubowicz. Des mois d’investigation et des centaines de débris repêchés au large des côtes brésiliennes ont permis, selon les expertises, de démontrer que les sondes Pitot, fixées à l’extérieur de l’avion, sont à l’origine de la catastrophe.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.