Mutilations de chevaux : les premières conclusions de l'enquête
Des centaines de chevaux ont été mutilés à l'été 2020 partout en France. Selon les gendarmes, pour la grande majorité, ces faits n'ont pas été perpétrés par des humains.
Le mystère autour des mutilations de centaines de chevaux est-il en train de s'éclaircir ? Cet été, la psychose avait gagné le milieu équin. "On a tous peur parce qu'on n'identifie pas le danger", confiait le 30 août une propriétaire d'un haras dans le Calvados. L'organisme de la gendarmerie nationale qui a coordonné l'enquête vient de rendre ses conclusions.
L'homme impliqué dans près de 20% des cas
Sur les 460 cas recensés cet été, seuls 84 seraient d'origine humaine, soit près de 20%. En Ille-et-Vilaine, sur la vingtaine d'enquêtes menées, aucune mutilation ne serait due à un agresseur humain, comme l'a déclaré le commandant Maldant à Ouest-France : "A chaque fois, nos enquêtes ont conclu à des blessures accidentelles ou à des attaques d'animaux sauvages."
Soixante-dix enquêtes sont toujours en cours. Les propriétaires de chevaux restent inquiets.
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