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Chevaux mutilés en 2020 : autopsie d'un mensonge

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Chevaux mutilés en 2020 : autopsie d'un mensonge
Chevaux mutilés en 2020 : autopsie d'un mensonge Chevaux mutilés en 2020 : autopsie d'un mensonge (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - L. Roudaut
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En 2020, la psychose s'installait en France après l'accumulation de témoignages de chevaux mutilés. Une cellule d'enquête nationale avait alors été ouverte. Mais cette dernière révèle finalement un gros mensonge.

L'affaire des chevaux mutilés avait provoqué une psychose collective en France pendant plusieurs mois. Le 6 juin 2020, une femme originaire de Dieppe (Seine-Maritime) avait retrouvé l'une de ses juments agonisante, l'oreille droite coupée et la tête déchiquetée. Elle avait alors alerté la police, puis les médias locaux. Très rapidement, des témoignages similaires s'étaient accumulés sur un groupe Facebook créé par la Normande. La psychose s'installait en France.

Condamnée à quatre mois de prison avec sursis

Une cellule d'enquête, spécialement dédiée aux chevaux mutilés, avait été ouverte au niveau national. Résultat de l'enquête, sur les 500 cas de mutilations signalés en 2020, 80 sont imputables à l'homme. Les autres chevaux se sont blessés entre eux ou sont morts de façon naturelle, avant d'être mutilés par des charognards. La Normande a fini par avouer : c'est son chien qui a attaqué la jument. Elle a finalement été condamnée à quatre mois de prison avec sursis.

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