Ce que l'on sait du barrage forcé place de la Concorde à Paris
Des policiers ont ouvert le feu dimanche sur un automobiliste qui a forcé un barrage de sécurité érigé place de la Concorde, à Paris, pour l'ultime étape du Tour de France. Il est toujours recherché.
Un homme est recherché, dimanche 26 juillet, après avoir forcé un cordon de sécurité mis en place sur la place de la Concorde, à Paris, pour l'arrivée du Tour de France.
Que s'est-il passé ?
Dans le quartier des Champs-Elysées, à Paris, vers 8 heures, un automobiliste a percuté un véhicule. Puis il a pris la fuite pour se soustraire à un contrôle de policiers déployés pour l'arrivée du Tour de France, prévue en fin d'après-midi, a indiqué la police.
Le conducteur s'est ensuite dirigé vers la place de la Concorde, forçant le barrage mis en place sur le parcours de l'épreuve cycliste. La police a alors tiré des coups de feu pour immobiliser le véhicule, sans faire de blessés. Il n'y a pas eu d'échanges de tirs, donc pas de fusillade, a précisé la police. Cette dernière insiste sur le "refus d'obtempérer". L'automobiliste a alors pris la fuite à bord de sa voiture.
Que sait-on de l'automobiliste ?
Une source policière évoque un conducteur vraisemblablement en état d'ivresse qui aurait voulu se soustraire à un alcootest. Sa voiture a été retrouvée abandonnée dans le 8e arrondissement de Paris, près de la place de la Concorde, avec des impacts de balles visibles sur la carrosserie.
Selon des témoignages relayés par une source policière, quatre personnes - deux hommes et deux femmes - sont sorties de la voiture au moment de l'abandonner. Le véhicule est immatriculé dans les Yvelines, et sa plaque permet de remonter à un propriétaire résidant à Mantes-la-Jolie, selon la même source. L'enquête pour retrouver le fugitif est menée par le 3e district de la police judiciaire parisienne.
Pourquoi a-t-il agi ainsi ?
Un porte-parole de la préfecture de police de Paris a précisé à Reuters que la piste d'un "acte de terrorisme" était écartée. Il a parlé d'"incident mineur". "C'est un simple refus d'obtempérer comme il y en a tous les jours. On sait bien que c'est le Tour de France, mais ce n'est pas un acte de terrorisme", a-t-il dit, confirmant une information de RTL.
"Il n'y a aucun lien avéré pour l'instant entre cet événement et l'arrivée du Tour de France", a déclaré pour sa part à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
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