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Bus scolaire : vers une mise en cause du chauffeur

La garde à vue du chauffeur de bus dans lequel sept collégiens ont trouvé la mort lundi a été prolongée. Il devrait être présenté au juge en fin d'après-midi. Le procureur de Thonon-les-Bains a demandé sa mise en examen. Les enquêteurs le soupçonnent de s'être engagé sur le passage à niveau alors que le feu était rouge. Il conteste cette version.
Article rédigé par franceinfo
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Entre les témoignages et le récit du chauffeur, c’est toujours l’incertitude autour de l’enchaînement exact des évènements qui ont conduit à la collision dramatique entre un train TER et un bus scolaire sur un passage à niveau d’Allinges, en Haute-Savoie. Sept collégiens sont morts dans l’accident qui a aussi fait 25 blessés, dont trois graves.

Les enquêteurs semblent s’orienter vers une éventuelle responsabilité du chauffeur, âgé de 49 ans. En tout cas, sa mise en garde à vue ne lui a pas permis de convaincre que le feu était vert lorsqu’il s’est engagé.

Mais cette version est démentie par des témoins, notamment une automobiliste qui se trouvait juste derrière le car au moment de l’accident. Elle doit être entendue par les gendarmes.

La garde à vue du chauffeur a donc été prolongée. Le chauffeur du car va être déféré à 16H00 devant un juge d'instruction en vue d'être mis en examen", a indiqué le procureur de la République de Thonon-les-Bains, Hervé Robin. Un souhait du procureur pour l’instant, puisque c’est le juge qui décidera de cette mise en examen. En attendant, le parquet entend ouvrir cet après-midi une information judiciaire dont les motifs ne sont pas encore précisés.

Les obsèques des victimes doivent avoir lieu demain. A la chapelle d’Allinges, l’heure est au recueillement.

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