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Bugaled Breizh : la thèse du naufrage accidentel battue en brèche

Selon un rapport de l'Ifremer, le chalutier ne peut pas avoir fait naufrage parce que son chalut est resté accroché dans le sable. Les familles en reviennent à leur hypothèse de départ : celle d'un accrochage avec un sous-marin.
Article rédigé par franceinfo
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Saura-t-on vraiment, un jour, comment le Bugaled Breizh a coulé ? Le 15 janvier 2004, le chalutier faisait naufrage au large du cap Lizard, dans une zone où des exercices militaires de l'OTAN étaient programmés... Il y avait cinq marins à bord. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés.

Depuis le naufrage, les familles essaient de comprendre. L'enquête du BEA-Mer, le Bureau enquête accidents, a conclu, fin novembre 2006, que le naufrage était consécutif à “l'enfouissement ou à la croche du train de pêche dans le sable”.
_ Une enquête aujourd'hui complètement infirmée par un rapport de l'Ifremer. Commandé dans le cadre de l'instruction judiciaire, l'institut a effectué une simulation numérique du naufrage et est formel : la thèse du BEA ne tient pas.

Voilà qui conforte les certitudes des familles des victimes. Et de l'armateur.

Leur thèse est toujours la même : un accrochage avec un sous-marin, dans la zone de manœuvres militaires.

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